Pierre ATHIAS, photographe EI









                           
LES APPAREILS D'AVANT





    Les boitiers

    rubifex
    Rubifex Flash (1963, neuf, offert par Grand-Maman)

    Le grand succès des années 60, dans la grande série des "FEX". Sous un aspect imitation plastoc-"pro", un appareil hyper-simple (
    viseur moins bon que le Brownie!), mais avec les quelques réglages qui permettaient de faire de la vrai photo.

    Format de film  40x40mm, qui donnaient des diapositives remarquables avec les pellicules PERUTZ, depuis longtemps disparues, et qui avaient une palette chromatique excellente, à une époque où les premiers films diapos FUJI n'en étaient qu'à de pitoyables lavis verdâtres.

    foca
    FOCA Universel (1965, tombé du camion...)

    Prestigieux appareil français de haute précision, avec obturateur à rideau en toile, clône du Leica suisse.

    Le boitier a été "emprunté" aux accessoires d'un microscope de laboratoire NACHET.  L'objectif - excellent  35 mm - a été trouvé d'occasion en brocante !
    zenit_e ZENIT E (1970, neuf)

    Mon premier reflex, celui des fauchés, mais qui permettait tout. L'outil fruste et basique d'apprentissage. Obturateur à rideau en toile.

    Entiérement manuel: même le diaphragme devait être fermé à la main!  Bonjour les instantanés.

    Cellule frontale en sélénium, à la précision fantaisiste et évanescente.
    zenit_12xp ZENIT 12XP  (1980, neuf)

    Version prétendument modernisée du ZENIT E: diaphragme automatique et cellule derrière l'objectif: la révolution !

    Hélas, sa mesure de la lumière "moderne" était d'une totale imprécision. Déclencheur très imprécis: beaucoup de pellicule gachée.

    Les roues dentées d'entraînement du film avaient  tendance à scier la pellicule, qui ne passaient plus dans les machines de développment...

    PENTAX P30 N (neuf, 1991 )

    Un boitier manuel et automatique compact, complet, universel, un bon viseur.
    Très fiable, aucune défaillance.

    Très bonne images avec objectifs Tamron et Sigma.


    Fut longtemps le compagnon regretté de  mes voyages.

    nikon_601 NIKON 601 (1993, occasion)

    Excellent  appareil, flash intégré, mon premier autofocus, la mesure de lumière haute performance retrouvée dans le 801 et le D70.

    Alors, pourquoi au rencart  avant le PENTAX P30 (1991) ?
    La série des 601 - et des 301 et 401 - souffrait d'un défaut chronique: le sophistiqué obturateur à rideau vertical à lames métalliques avait la fâcheuse habitude d'emméler ses lamelles sans prévenir !

    NIKON 801s (occasion)

    Un boitier professionnel très performant: autofofus très rapide et précis, multiples mesures de la lumière, très robuste et étanchéisé, cadence de prise de vues  élevée.

    Mon matériel des grands jours ... d'avant le numérique ! D'autant que les technologies se retrouvent avec leur avance dans les numériques actuels de la marque.

    Aucun défaut connu ! Remis sur l'étagère avec l'avènement du numérique...

    Nikon D70s (neuf, 2006)

    Le premier numérique capable de rivaliser avec les caractéristiques du reflex argentique mais sans les inconvenients des numériques: batterie très endurante, rapidité de mise en route, de mise au point et de prise de vue.

    L'avantage de lever totalement l'inhibition du coût de développement-tirage. Une multitude de réglages possibles, rendus accessibles par, déjà, une excellente ergonomie des commandes. 

    Mais les limites du numérique d'alors: blancs "cramés" et bruits en hautes sensibilités

    Nikon D50 (neuf, 2006)

    Boitier de secours du D70s (les boitiers de secours sont sytématisés, depuis les mésaventures du D601...)

    Boitier compact très fiable, robuste, mais très limité en sensibilité et grévé par un logiciel qui flattait les clichés de façon exagérée façon carte postale.

    Reste un de mes appareils d'école.

    Nikon D300 (neuf, 2007)

    Boitier format DX de conception professionnelle, très robuste, bonne qualité d'image, très bon viseur, très bonne ergonomie.

    Hélas assez rapidement dépassé pour sa sensibilité limitée en basse lumière et re-hélas sans suite par Nikon. Je ne suis pas le seul à le regretter!

    Reste un de mes appareils d'école.

    Nikon D90 (neuf, 2009)

    Boitier format DX secours du D300, dont il a la sensibilité et la qualité d'image. Reste un excellent compromis.

    Reste un de mes appareils d'école.

    Nikon D7000 (neuf, 2010)

    Premier boitier format DX de la série des "7000", qui a tenter de faire oublier le D300, en offrant une très bonne résolution (16 MP) et un net progrès en sensibilité, au prix de l'abandon de l'ergonomie pro.

    Très bonne qualité d'image, mais pénalisé par l'absence de blocage de la molette des modes (PSAM)



    Nikon D600 (neuf, 2012)

    Premier boitier Nikon expert plein format FX (24x36), est en fait un bon "7000" monté en plein format. Bien sous tout rapport, mais pourri par un célèbre problème de poussières, insoluble malgré passage au SAV  Nikon .

    Très bonne qualité d'image, mais pénalisé par l'absence de blocage de la molette des modes (PSAM)



    Nikon D7100 (neuf, 2013)

    Boitier format DX à l'excellente résolution (24 MP), assez sensible et à très bonne qualité d'image.
    A été le doublon du D7200, qui offre une sensibilité un bon cran au-dessus, essentiel en spectacle et faibles lumières.

    Excellent boitier, qui reste un de mes appareils d'appoint et de formation.

    Nikon D4 (occasion, 2014)


    un boitier pro de haut niveau, performant en basses lumières, autofocus très rapide et sûr, ergonomie professionnelle, construction très solide, étanchéité soignée, idéal pour reportage, action, sport.

    Re vendu en 2019: face à des demandes croissante en arts et patrimoine, il a fallu laisser la place au D850.....

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    Les objectifs

       
    HELIOS-44-2 (neuf, 1970) pour Zenit

    objectif de fabrication RUSSE l'HELIOS 44-2 58mm f/2,  est en fait la réplique et copie  exacte du  Carl Zeiss Biotar 58mm f/2... D'ou une gande luminosité et un excellent piqué.

    Deux versions: la monte du Zenit E à présélection manuelle (photo), et celle du Zenit 12XP, à diaphragme automatique



    TAIR 11A: (neuf, 1973, n° 001893) pour Zenit

    Petit téléobjectif soviétique très lumineux: 135mm f/2,8, Monture à vis M42, bague manuelle de présélection de l'ouverture.
    Longueur : 11cm, Poids : 600gr. Pare-soleil intégré

    Images de très grandes qualité, mais présélection du diaphragme manuelle (!), solide et lourd comme un blindé du même pays...


    Tous les objectifs TAMRON suivants pouvent être montés indiféremment sur
    Pentax et Nikon (entre autres...), grâce aux géniales bagues ADAPTALL-2


    TAMRON Adaptall-2 (neuf, 1991-93)

    Bagues d'adapation permettant de monter un objectif  TAMRON sur la plupart des marques de boitiers, y compris M42 (42 mm à vis: la préhistoire...).

    Conservation de l'automatime (priorité diaphragme), y compris avec les boitiers  numériques actuels
    TAMRON 28-70 F/3.5-4.5 (neuf, 1991)

    Excellent petit transtandard, compact, léger, luminosité correcte, rendant un bonne qualité d'image, à un prix nettement plus abordable que ceux des "références" de marques de focales similaires.



    Tamron SP  F 3,5 / 70 - 210mm (expo, 1992)

    L'un des tous meilleurs zooms de son temps, lumineux, fin et piqué, fonction macro.

    Néanmoins lourd (860 g) et bague à pompe glissante, comme toutes (principe abandonné aujourd'hui...)



    TAMRON SP 60-300mm 3.8-5.4 (expo, 1993)

    Zoom de caractéristiques rares à l'époque, à la fois puissant et lumineux. Fonction macro (un peu rétive...)

    Même configuration que le 70-210mmm, mais qualité otique un cran au-dessous, en particulier en termes de piqué. Même défaut de la pompe glissant inopinément...


    TAMRON 35-135mm F/3.5-4.5 (expo, 1993)

    Une compacité remarquable par rapport aux focales, une mode macro efficace, assez lumineux, excellente qualité d'image.

    Monté sur le Pentax P30, a été mon compagnon de voyages pendant de longues années !


    NIKON 80-200mm F/2.8 (occasion, 1997)

    Objectif mythique, qualité d'image superlative. Tout métal, y compris le pare-soleil ! L'incontournable de l'action et basses lumières. 15 ans de bons et loyaux services, et toujours d'active...

    Néanmoins, zoom à pompe à certains points raide et tendant à bouger tout seul (voir ci-dessus...). Remplacé par la nouvelle version stabilisée.


    SIGMA Sigma 24-135mm 1:2.8-4.5 EX DC (neuf, 2005)

    Transtandart lumineux de la fin de l'ére de l'argentique, une rareté méconnue, et un compromis impossible à trouver actuellement. Format DX et FX. Excellent en reportage.

    Bonne qualité d'image, manquant un  peu de piqué. Pas de stabilisation.

    Rendrait encore de bon services, mais n'a hélas pas survécu à une chute...

    NIKON 18-200mm F/3.5-5.6 DX VR (neuf, 2007)

    Transtrandard très polyvalent. Belle qualité d'image. Une ouverture un cran au-dessus de la concurrence: c'est toujours précieux. Belle fabrication, bon fonctionnement des bagues.

    Compagnon de ballades et voyages; un peu délaissé avec l'arrivée du 18-300mm, mais sert encore volontiers: performances tout à fait d'actualité!

    SIGMA Sigma 10-20mm 1:4-5.6 EX DC (neuf, 2008)

    Mon premier ultra-grand angle pour format APS-C/DX. Bien fabriqué, bagues assez fluides. Vignettage sensible, normal pour la focale. Bonne qualité d'image dans l'ensemble, mais manquant un tout petit peu (une nuance...) de piqué.

    Usage régulier sans déception, et est encore de service. Remplacé par le Sigma 8-16mm et le Tokina 11-16mm (DX) et le Sigma 12-24mm (FX)

    TAMRON 18-270mm F/3.5-6.3 VC (neuf, 2009)

    A l'époque un "range" d'exception, bien séduisant quand on ne peut emmener qu'un objectif. Très correctement fabriqué, bague fluide, blocage de focale. Qualité d'image assez homogène sur l'ensemble du range, mais manque sensiblement de piqué, en particulier en longues focales.

    Bien handicapé par son ouverture minimaliste en longue focale, qui rend l'AF hésitant, sinon carrément défaillant en basse lumière. Il a été récemment "explosé" par les équivalents Nikon 18-300mm (DX) et 24-300mm (FX) ouvrant à 5.6 jusqu'à 300mm.... Fait encore du service en formation.


    Les flashs

    NISSIN 340t (neuf, 1991? )

    Flash puissant (NG 34), non dédié (pas TTL...), donc à "computeur (cellule interne), néanmoins tête tournante et inclinable, avec diffuseur et filtres clipables.

    A assuré avec succès un long service, et fonctionne toutjours...


    OPTAR 501 AFS (neuf, 1993)

    Flash autofocus dédié PENTAX, mais cureiusement fonctionnait sur d'autres boitiers Tête rotative, réglage zoom manuel.. Moyennent puissant, donnait d'assez bon résultats.

    Marque et modèle confidentiels et éphémères, avec une configuration de boitier de piles pas idiote...

    VIVITAR 736 F Ni (neuf, 1994 ?)

    Flash autofocus dédié Nikon,  puissant mais encombrant, tête rotative deux directions.

    A donné de bons résultats mais, du fait d'une fiabilité erratique et imprévisible, n'a assuré qu'un service assez limité

    STARBLITZ 300-DFNI (neuf, 1995)

    Flash dédié NIKON, assez puissant, tête rotative deux directions, avec flash secondaire et autofocus. Réglage zoom manuel.

    Il offrait quasiment la totale à un prix d'ami... qui se payait par un condensateur et un sabot fragiles. A néanmoins fait merveille sur les Nikon argentiques.



    METZ 76 MZ-5 (neuf, 2011)

    Le fleuron de la gamme Metz, un NG qui voit grand, 2 sources, compatible i-TTL Nikon, batteries endurantes, mon chou-chou (très cher chou-chou...) des reportages.....

    .... Mais le tube-éclair explose fin 2017. Moralité : la fiabilité n'est pas l'apanage des marque de renom!


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    mise à jour du 18 Août 2022